D’abord, quelques explications en aparté, à tous ceux qui ne sont pas « Mimi ».
Si vous êtes assidus du blog de Ciao, vous avez peut-être lu dans la présentation de l’équipage que l’amie « Mi », Michèle de son prénom, tient une place privilégiée sur Ciao.
Elle est une personne toute en cœur et en sympathie, qui nous accompagne de multiples façons par ses intentions, ses nombreux commentaires, et messages échangés avec Syl.
C’est donc naturellement que nous avons, il y a 2 ans, baptisé le pilote automatique « Mimi ». Ainsi nous parlons d’elle lors de toutes les navigations.
Mais Mimi est une « terrienne », et l’un des derniers commentaires sur le blog m’a fait comprendre combien tous les termes spécifiques au milieu marin pouvaient lui être étrangers…
Pour elle, et pour ceux qui ne voient les voiliers que de loin en bronzant sur la plage, voici en 26 lettres le « Mimi lexique » de Ciao.
Mimi, je t’explique tout :
- A comme Ancre :
Contrairement à ce qu’on pourrait entendre, ce n’est pas parce que tous les bateaux jettent l’ancre que la mer est bleue… et l’appareil qui sert à remonter l’ancre n’est pas un stylo-plume, il s’appelle en réalité le guindeau.
L’ancre est un gros crochet métallique, sur lequel est solidement fixée une longue chaîne (40 mètres sur Ciao), prolongée par un cordage appelé aussi câblot de quelques dizaines de mètres supplémentaires, pour constituer ce qu’on appelle la ligne de mouillage. Au total la ligne de Mouillage mesure 80 mètres sur notre bateau.
Et à l’autre bout de toute cette longueur, il y a le bateau qui tient la ligne avec ses petites mains, les taquets, pendant que Michel et Sylvie se reposent.
Pourquoi c’est si long ? Pour être bien accrochée l’ancre doit avoir un angle le plus petit possible avec le fond. Il est conseillé de mouiller une longueur de 5 à 7 fois la profondeur où l’on se pose. Mouiller l’ancre par 10 mètres de fond, amène à utiliser (si on veut dormir à peu près tranquille quand le vent souffle fort) au moins 50 mètres de la ligne de mouillage, et davantage si nécessaire.
On dit que l’on mouille l’ancre (quand on la jette à l’eau elle est forcément mouillée…) et l’endroit où l’on mouille s’appelle tout naturellement un mouillage.
Sur terre quand çà se passe mal, l’encre s’efface, ou fait une tâche.
En mer l’ancre dérape, et un bateau qui finit sur les rochers çà fait tâche !
Il y a des similitudes finalement…
- B comme Bâbord
Sur les bateaux, il n’y a pas un bord plus bas que l’autre. De même que Tribord ne signifie pas que ce bord soit 3 fois plus long que l’autre…
La raison d’être de ces termes, dignes du capitaine Haddock, est simple.
Gauche et Droite prêtent à confusion lors des échanges entre les équipiers. Par exemple, si on est à l’avant du bateau et qu’on s’adresse au barreur qui lui, est à l’arrière, on est face à face ; la droite c’est sa gauche, et inversement.
Au bout de 3 manœuvres de voiles, il y a de quoi perdre la boussole.
De la même manière que dans une salle de spectacle il y a le « côté cour » et le « côté Jardin » de la salle, pour que le metteur en scène (dans la salle) et les acteurs (sur scène) se comprennent, il y a le côté Bâbord et le côté Tribord du bateau.
Difficulté certaine pour un terrien : comment retenir que bâbord désigne la Gauche du Bateau, et tribord, la droite ?
Il y a un moyen mnémotechnique qui marche plutôt bien :
Se souvenir du mot Batterie phonétiquement « BA-TRI »
BA s’écrit du côté Gauche (Bâbord)
TRI s’écrit à droite (Tribord)
Ok Mimi, Hollande est à Bâbord et Sarko à Tribord, si tu veux… Pour mettre tout le monde d’accord, je dirais qu’ils sont tous à l’Ouest…Sans faire de politique bien sûr…
- C comme Cockpit, C comme Carré
Il n’y a pas de poule « pit », ni de poussin « pit » ; çà n’existe pas… Donc pas d’œuf de « pit « non plus.
Cockpit est un mot masculin, anglais, utilisé aussi en aviation, pour désigner l’endroit où se trouve celui qui pilote l’engin.
C’est là que toutes les commandes sont réunies, les indicateurs, le tableau de bord, et d’ailleurs aussi le pilote automatique !
C’est du cockpit que l’on manœuvre tout le bateau, ainsi que les voiles. Il est généralement à l’arrière d’un voilier, à l’extérieur, donc assez peu abrité ; sur certains modèles le cockpit se trouve dans la partie centrale du bateau.
En mer, on a assez rarement besoin de sortir du cockpit, pour aller régler un problème sur l’avant du bateau.
Lorsque les conditions sont mauvaises on porte un harnais, et on s’attache dans le cockpit pour éviter d’en sortir involontairement et de passer à l’eau.
Sur Ciao, c’est dans le cockpit que se range le seau bleu…
Et à l’heure de la douche, le cockpit devient la plus grande salle de bains du monde…
Le carré quant à lui, est parfois en trapèze, en ovale ou en rectangle ; j’espère que c’est clair.
En termes terriens, c’est le salon / salle à manger du bateau.
Banquettes, rangements, table, bibliothèque, et sur certains bateaux télévision, dvd etc… Sur Ciao, on s’est arrêté à l’auto-radio.
- D comme Drisse – drisse et oh Santiano !
Sur un bateau, le mot « corde » n’est pas utilisé, sauf dans un cas très particulier et uniquement dans ce cas. Il désigne la petite cordelette tressée qui est accrochée au battant de la cloche servant à battre le rappel (à l’heure du casse-croûte par exemple)
A noter que sur Ciao, nous évitons de prendre des cloches à bord ; c’est un principe qui nous facilite la vie.
Donc chaque « cordage » a un nom spécifique suivant la fonction à laquelle il est assigné.
Une « drisse » hisse (facile à retenir – comme Paul d’ailleurs qui hisse aussi, mais çà c’est une autre histoire)- on trouve donc par exemple la drisse de grand-voile, la drisse de pavillon (drapeau) etc…
Une « écoute » sert à régler la tension d’une voile – écoute de Grand-voile, écoute de génois etc…
Une « amarre » comme son nom l’indique sert à s’amarrer.
Une « bosse » (comme son nom ne l’indique pas, ne sert pas à bosser ! Il ne manquerait plus que çà !) mais sert à régler la réduction de surface d’une voile – La bosse d’enrouleur de génois, les bosses de ris de la grand-voile, etc…
Les autres « bout’ de ficelle » qui trainent à bord, au cas où on en aurait besoin, s’appellent naturellement des bout’s (prononcer boute)- Nous avons donc plein de bout de bout’s en rab…
Pour terminer sur ce sujet, on ne « roule » pas les bout’s (pas plus qu’on ne roule des pelles) – on « love » les bout’s.
- E comme Energie électrique, Eolienne, Et les panneaux solaires
Moins on en a, et plus on en a besoin, et réciproquement…
Sur Ciao, les batteries (les mêmes que les batteries de voiture) stockent l’énergie produite par les panneaux solaires, ou l’alternateur des moteurs. Nous pourrions investir en une éolienne, ou d’autres moyens encore plus marginaux sur lesquels je ne m’étendrai pas…
Quelque soit le moyen utilisé, l’énergie entre au compte-goutte et tente de s’accumuler, pendant que du côté de la consommation, le frigo dévalise goulument le trésor, le guindeau braque la banque en trente secondes d’utilisation, et le soir, l’éclairage mange les miettes qui restent.
La passoire ne se remplit jamais, il faut être attentif à toute consommation superflue, éteindre le frigo la nuit, et lorsque l’on navigue, s’assurer que les instruments de navigation, pilote automatique, radar, GPS auront assez à manger.
C’est un casse-tête où tous les calculs se révèlent toujours plus optimistes que la réalité.
Ciao est autonome en énergie au prix d’une attention constante et de quelques sacrifices.
Il serait nécessaire de renforcer un peu les moyens de production, et d’installer un frigo moins gourmand.
- F comme Force du vent
Avis de grand frais ne signifie pas le rosé est servi ! C’est l’heure de l’apéro.
Bien au contraire.
Grand Frais c’est force 7 ; un repère important.
Quand on parle de Force 7 on fait référence à l’échelle de Beaufort. Elle porte le nom de son inventeur. Elle comporte 12 échelons, 12 étant le plus fort.
0 pas de vent - On dit aussi vulgairement pétole, la mer est d’huile (c’est une image ; en réalité elle reste en eau salée ; ne pas mettre dans la salade).
1 très lègère brise - La mer est à peine plus ridée que le visage d’un marin.
2 légère brise - De toutes petites ondulations apparaissent à la surface de l’eau.
3 petite brise - Quelques petits moutons blancs sont visibles. Les voiliers se promènent agréablement. Plus besoin de moteur.
4 Jolie brise - Les moutons sont plus nombreux. Les voiliers avancent assez vite. C’est un temps que l’on aime bien sur Ciao.
5 Bonne brise - les vagues se forment, il y a des moutons partout, (aucun berger, les bestioles courent dans tous les sens) les embruns (éclaboussures d’eau de mer) atterrissent sur le pont, on commence à être attentif et à envisager de réduire la surface des voiles. Aller contre les vagues devient pénible ; l’avant du bateau plonge.
Au vent arrière Ciao file très vite ; c’est impressionnant et encore agréable.
6 Vent frais – les vagues sont plus agressives, elles se dressent et commencent à déferler (rouler sur elles-mêmes) – (les moutons sont tondus, il y a des trainées blanches un peu partout, et à en croire les coups reçus, ce sont sûrement des béliers qui ont pris le relais)-
Cà commence à être le « bin’s » à bord de Ciao. A ce stade on a commencé à réduire sérieusement la surface des voiles. On se fait arroser dans le cockpit lorsque les plus grosse vagues tapent sur la coque. Le pilote automatique ne tient généralement plus son cap, il faut être à la barre. On réfléchit à modifier la route au cas où çà monterait encore.
Au vent arrière la vitesse du bateau dépasse les 10 ou 11 nœuds (18 à 20 km /h) ce qui est grisant et très rapide, pour la taille de notre bateau. Pour garantir sa stabilité (à l’endroit), Il faut l’empêcher d’aller au-delà de 15 Nœuds en réduisant suffisam-ment les voiles.
7 Grand frais - Les vagues déferlent, il n’est plus question d’aller contre elles. Il faut barrer en négociant chacune d’elle pour éviter de trop embarquer d’eau. Les voiles sont réduites à leur plus petite surface possible.
A moins d’être une tête brûlée, Force 7 est le repère à partir duquel on ne sort pas d’un port, ou au contraire si on est en mer, on cherche à en trouver un pour s’y abriter.
A partir de cette force de vent, la radio du bord diffuse des messages d’attention régulièrement. Ce sont les BMS (Bulletins météo spéciaux) C’est le maximum que nous ayons connu jusqu’à présent sur Ciao, avec une mer relativement clémente.
8 Coup de vent – La mer tourbillonne d’écume au sommet des vagues qui font plusieurs mètres de haut. Naviguer sur un petit bateau de croisière devient chaotique. Les risques de problèmes techniques ou corporels augmentent sérieusement.
9 Fort coup de vent – conditions de survie – plus de voiles du tout – faire ce qu’on peut pour éviter un problème majeur, se cacher à l’intérieur, prier...
10 Tempête - même au port, avec cette puissance de vent, on n’en mène pas large. Les amarres sont doublées et les taquets sont très sollicités, les mouvements sont brusques, les chocs avec les pontons sont fréquents.
11 Violente tempête – on oublie
12 Ouragan – mon clavier ne fonctionne plus
Au-delà de ce niveau, commencent à se classifier les cyclones en 5 degré de puissance.
T’es toujours là Mimi ?
- G comme Génois – G comme Grand voile
Malgré les récentes lois, le port de voiles est toujours autorisé sur les bateaux, quelque soit la religion du skipper.
Le Génois, c’est donc le nom de la voile d’avant. Au début, Syl l’appelait « la génoise ». Une recette de pâte à gâteaux parait-il. Dans ce domaine, c’est moi qui n’y connais rien… Il me faudrait un lexique approprié…
Le génois est monté sur un enrouleur qui permet de réduire très facilement sa surface.
Il combine son effet à celui de la Grand Voile pour donner de la force propulsive au bateau, selon un principe efficace : si çà souffle çà avance.
La Grand Voile est celle que l’on hisse sur le mât (l’espèce de très grosse antenne au milieu du voilier)
On ne peut pas confondre la grand voile avec la petite voile, parce que la petite voile n’existe pas.
- H comme Hendaye
C’est là où on va, et où on espère arriver à temps aux environs du 15 Août.
- I comme Ici où j’écris mes blagues, au lieu d’avancer vers le H de Hendaye.
Ici c’est Cascais, près de Lisbonne. Les portuguech’ prononch’ Cach’cach’.
Nous avons mouillé l’ancre et résisté à un vent de force 7 toute la nuit ; traversant rapidement le Cockpit de Bâbord à Tribord pour rejoindre le carré – Tu comprends tout Mimi maintenant ?
- J comme Jupe
A fleurs, à pois, à froufrous ;
La jupe du bateau, c’est (comme pour les filles) sur le derrière… du bateau.
C’est le petit endroit qui s’affine au voisinage de la surface de l’eau. Parfois on peut descendre sur la jupe pour aller se baigner.
Sur Ciao, c’est une mini-jupe de chaque côté.
Elles sont décorées de la main de Syl qui y a inscrit « Ciao » et dessiné deux jolis palmiers.
- K comme Ketch
Voici un nouveau jeu pour les prochaines vacances : compter les mâts des voiliers qui passent devant la plage. Je simplifie un peu…
Zéro mât : c’est pas un voilier !
Un seul mât : c’est un sloop
Deux mâts :
Si les deux mâts ont presque la même hauteur, mais que le plus petit est vers l’avant du voilier (côté pointu du voilier) et le grand mât vers l’arrière (l’autre côté) c’est une Goélette.
Si le mât nettement plus grand est devant et le plus petit mât derrière, c’est certainement un Ketch, mais il faut mieux regarder et sortir les jumelles ; Il se peut que ce soit un Yawl. Dans le cas du Yawl, le petit mât, est très à l’arrière pratiquement au niveau du gouvernail.
Trois mâts : C’est un fameux 3 mâts fin comme un oiseau hisse et oh ! Il faut sortir l’appareil photo hisse et oh ! C’est un bo batoooo !
- L comme L...n
L…n c’est un mot interdit sur les bateaux. Je ne peux donc pas l’écrire, et juste le prononcer porterait malheur… Alors il va falloir deviner…
C’est une bête à poil ; un rongeur, mangeur de carottes, et cousin du lièvre.
Çà y est ?
Depuis les temps anciens, où les bateaux marchands étaient en bois, ce petit rongeur qui a la faculté de se reproduire très rapidement, hante les capitaines Haddock… Il se dissimulait facilement parmi les chargements à quai, et se retrouvait à fond de cale, grignotant ici et là, petit à petit, une membrure, une varangue, un bordé, et favorisant ainsi des voies d’eau irrémédiables.
Logique qu’il ne soit pas le bienvenu.
Le marin est superstitieux, et il a conservé sa rancœur contre l’ami Jeannot…
- M comme Mal de mer
Comme un vieil ami un peu tenace, il s’invite sans prévenir, s’installe, s’incruste parfois, au point de nous filer la nausée. Son graal : le seau bleu !
Il ne jubile que lorsqu’il nous voit à genoux, face à l’objet, le suppliant dans des incantations gutturales de nous lâcher les tongues.
Il se déclenche parfois pour rien, mais il semble répondre à la règle des 3 F.
F Froid
F Faim
F Fatigue
Si on a 1 des cartes F dans son jeu, on a de fortes chances de gagner un tour de seau bleu.
2 Cartes F = quelques tours gratuits en plus.
3 cartes F… ah là çà va vraiment mal …on s’identifie au seau bleu, on EST le seau bleu, plus rien n’existe, et comme le seau bleu, on se jetterait bien à la mer…
- N comme Nœud
Avec le nombre de bout’s qu’il y a sur un bateau on peut faire des nœuds en tous styles, et en tous genres. Cela s’appelle du matelotage.
On peut aussi se faire des nœuds dans le cerveau, là, c’est sûrement du surmenage...
Je veux parler ici de Nœuds (unité de vitesse).
Pour faire simple, (en oubliant les standards britanniques) en mer les distances se mesurent en milles marins. 1 Mille marin = 1,852 kilomètre.
Et pourquoi on ne s’exprime pas en kilomètres directement ?
Parce que 1 Mille marin correspond à 1 minute de latitude sur notre globe, et que le carroyage des cartes est exprimé en degrés, minutes, secondes.
Avec un compas à pointes sèches, on relève la distance entre deux points de la carte, on la reporte sur le bord vertical de la carte où sont indiqués les degrés et minutes de latitude, et on a directement la lecture de la distance en milles.
Le nombre de Milles marins parcourus en 1 heure, s’exprime en Nœuds.
Exemple : 6 Nœuds = 6 Milles parcourus en une heure soit : 6 x 1,852 km = 11,1 Km/h
En même temps, çà occupe… Comme les navigations sont longues, il vaut mieux que les calculs soient un peu plus sauffystikés qu’à terre, sinon on s’emm…derait
- O comme O douce
La gestion de l’eau douce, fait partie de la gymnastique quotidienne.
Se réapprovisionner complètement en eau sous-entend souvent prendre une place de port, et voir s’envoler dans le meilleur des cas quelques dizaines d’euros par la même occasion.
Nous avons 270 litres d’eau dans les réservoirs du bateau, plus quelques jerricans et bidons divers, et deux douches solaires. Nous tenons plus de 15 jours sans soucis.
C’est une question d’organisation.
Par exemple : Prendre une douche au dessus d’un bac réceptacle, permet de récupérer l’eau qui sert à se mouiller, pour effectuer plus tard le premier rinçage.
L’eau de rinçage toujours récupérée dans le même bac, servira à un premier trempage de la lessive, puis terminera son cycle en nettoyage du pont du bateau.
10 litres = 2 douches et 3 usages.
La vaisselle est prélavée à l’eau de mer, et rincée à l’eau douce.
Les toilettes fonctionnent à l’eau de mer.
Dès que nous apercevons, un robinet, une douche de plage, c’est l’occasion de compléter un ou deux bidons et de conserver une certaine avance sur nos besoins en eau potable. (Oui nous buvons aussi de l’eau sur Ciao !)
Quant à l’eau de pluie, cela fait plus de 2 mois que nous n’avons pas vu une seule goutte tomber du ciel
- P comme Penon – Elle avait de tout petits penons, Valenti-ine
Les penons sont des petits rubans légers qui sont cousus sur les voiles.
Ils permettent de visualiser les écoulements d’air, et donc de régler précisément les voiles en conséquence, en tension, en forme, et de choisir leur meilleur angle avec le vent.
- Q comme Queldroldidéedallersurunbato
Ca, çà ne se discute pas, il faut y être pour comprendre que çà coûte cher, que c’est parfois très inconfortable, que çà avance lamentablement doucement, mais qu’on aime bien quand même, parce que c’est le rêve.
... la suite dans un autre article (sinon c'est le bug !)