Go vers madère !
Un petit mot rapide pendant que nous nous apprêtons à quitter l’Algarve et à mettre le cap au 235°.
Depuis 8 jours en baie de Portimao, nous nous sommes laissés glisser dans une ambiance estivale, qui donne vraiment la sensation d’être en vacances, entourés de beaucoup d’autres… qui sont aussi en vacances !
Les falaises de l’Algarve nous ont livré quelques uns de leurs clichés spectaculaires et enjôleurs, agrémentés par le fait que depuis que nous sommes ici, nous n’avons pas aperçu le moindre nuage, et que la lumière est souvent avantageuse…
de belles lumières du matin
un petit coin -très- tranquille
Contrairement à ce que montrent les images précédentes, la fréquentation touristique est importante sur cette côte à la végétation et au climat qui rappellerait facilement les rivages méditerranéens. Bémol (encore une fois), à propos de la température de l’eau qui reste très fraiche ; à vue de gros orteil, autour des 18 degrés… Pas de quoi nous décider à la baignade, et loin s’en faut !
L’envie d’aller voir plus loin est maintenant mûre…
et une plage de « vacances », facile d’accès.
Notre séjour dans la région s’est symboliquement clôturé hier soir sur des notes de Fado, égrenées par Ana Moura et son orchestre lors d’un concert en plein air à Logoa (10 km de Portimao).
C’est toute l’âme portugaise qui vibre avec la voix de cette chanteuse… Une bien belle soirée dont nous avons gravé quelques extraits en vidéo dans le but d’un futur petit montage.
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Et ce dimanche 24 Août, c’est le départ !
Notre première « grande » traversée ; en tous cas la plus grande jusqu’alors. 455 milles, (820 kilomètres) pour rejoindre Porto Santo, l’île la plus proche de l’archipel de Madeira. Il nous faudra un peu plus de 3 jours et 3 nuits, selon notre vitesse, et donc selon le vent…
Les conditions prévues sont assez vivantes : 17 à 21 Nœuds (Force 5) dans la première moitié, 15 Nœuds (Force 4) ensuite ; Agur devrait aimer ; quant à nous ? On vous dira çà dans quelques jours…
Ce sera l’entraînement pour les traversées ultérieures, nettement plus longues ; nous en sourirons peut-être plus tard, mais cette navigation vers Madère constitue un petit challenge : un peu plus longtemps en mer, aucune escale à envisager en cours de route ; c’est du direct, et on ne peut pas faire demi-tour (face au vent) si çà ne nous plaisait pas !
Nous sommes prêts, plein d’eau, repas d’avance, et bien reposés…
A bientôt sur « l’autre rive » !